Test IST standard à domicile – Test des infections sexuellement transmissibles

Les infections sexuellement transmissibles (IST) peuvent toucher aussi bien les hommes que les femmes et entraîner divers symptômes et conséquences. Il est important de noter que toute personne atteinte d’une IST ne développe pas nécessairement de symptômes. De plus, l’intensité des symptômes peut varier d’une personne à l’autre. Les symptômes énumérés ci-dessous peuvent également être attribués à d’autres problèmes de santé. C’est pourquoi il est recommandé d’effectuer régulièrement des tests de dépistage des IST.

1. Chlamydia (Chlamydia trachomatis) – Symptômes et conséquences :

Les chlamydias (Chlamydia trachomatis) sont un groupe de bactéries pouvant provoquer diverses infections de l’appareil urinaire et génital. Ce sont surtout les types D à K qui sont responsables des infections à chlamydias dans cette région. Ces infections se manifestent par exemple sous forme de cervicite (inflammation du col de l’utérus) ou d’urétrite (inflammation de l’urètre), avec des symptômes tels que des brûlures lors de la miction ou des pertes.

Chez les hommes : Les symptômes typiques chez l’homme sont des douleurs à la miction et des écoulements anormaux du pénis. Si l’infection n’est pas traitée, les bactéries peuvent remonter et provoquer des inflammations de la prostate ou des organes génitaux internes féminins, pouvant entraîner une infertilité. Il peut également survenir une conjonctivite dite « de piscine », une inflammation de la conjonctive transmise par contact avec l’eau.

Chez les femmes : L’infection est souvent asymptomatique chez la femme, ce qui fait qu’elle peut être porteuse sans le savoir. Une telle infection est particulièrement dangereuse pendant la grossesse, car elle peut nuire au fœtus. Une autre forme de chlamydia, les types L1 à L3, provoque la maladie sexuellement transmissible appelée « lymphogranulome inguinal ». Cette maladie se manifeste par un gonflement des ganglions lymphatiques de l’aine et survient principalement dans les régions tropicales et subtropicales.

2. Gonorrhée (Neisseria gonorrhoeae) – Symptômes et conséquences :

La gonorrhée, une infection sexuellement transmissible causée par la bactérie Neisseria gonorrhoeae, se manifeste par divers symptômes et conséquences qui varient selon le sexe.

Chez les hommes : Durant la phase aiguë, environ 2 à 7 jours après la contamination, les hommes peuvent présenter une urétrite (inflammation de l’urètre), qui se traduit par des démangeaisons, un écoulement purulent, des douleurs à la miction et des envies fréquentes d’uriner. Certains hommes peuvent cependant ne présenter aucun symptôme pendant un mois. Si l’infection n’est pas traitée, il existe un risque de prostatite chronique.

Chez les femmes : Chez la femme, l’infection peut également être asymptomatique, ce qui fait qu’elle peut passer longtemps inaperçue. Il peut aussi y avoir des réactions inflammatoires locales touchant la vessie ou les organes génitaux internes comme les ovaires. Ces inflammations peuvent, dans le pire des cas, entraîner une infertilité.

3. VIH (virus de l’immunodéficience humaine)

L’infection aiguë passe souvent inaperçue, car elle se manifeste chez l’homme comme chez la femme sans symptômes ou par des signes non spécifiques ressemblant à la grippe. Sans traitement, la maladie entre ensuite dans une phase silencieuse qui peut durer des années. Plus tard, le stade symptomatique du sida apparaît, caractérisé par une forte altération du système immunitaire chez l’homme comme chez la femme. Les infections qui en résultent peuvent toucher divers organes.

4. Hépatite C

Lors de la primo-infection, hommes et femmes présentent souvent peu ou pas de symptômes entre 4 et 12 semaines après la contamination.

Parfois, des symptômes pseudo-grippaux, une urine foncée, des douleurs abdominales et une jaunisse peuvent apparaître. Chez la plupart des personnes nouvellement infectées, le virus persiste dans le foie et entraîne plus tard une infection chronique, généralement sans symptômes marqués. Sur de nombreuses années, cela peut conduire à des maladies du foie et, comme complication, à une cirrhose, où le foie perd progressivement sa fonction.

5. Syphilis (lues)

Environ 2 à 3 semaines après une infection par la syphilis, hommes et femmes peuvent présenter un gonflement des ganglions lymphatiques dans la région génitale. Cela s’accompagne souvent de lésions indolores des muqueuses sur les organes génitaux, qui guérissent généralement spontanément.

Lors de rapports vaginaux, ces lésions peuvent apparaître sur le pénis, les lèvres ou dans le vagin. Lors de rapports oraux, des lésions peuvent toucher la bouche ou la gorge, tandis que lors de rapports anaux, le rectum peut être concerné. À un stade ultérieur de l’infection, une éruption cutanée peut apparaître sur les mains et les pieds. Si l’infection n’est pas traitée, elle peut persister dans l’organisme pendant des années et endommager tous les organes.

Une telle infection est particulièrement dangereuse pendant la grossesse, car elle peut causer de graves dommages au fœtus.