Mycoplasma genitalium : symptômes, test et traitement

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Symptômes fréquents de Mycoplasma genitalium

Les symptômes peuvent être non spécifiques et ressembler à ceux d’autres infections, ce qui complique le diagnostic.

Chez la femme :

  • Pertes vaginales inhabituelles
  • Sensation de brûlure en urinant
  • Douleurs dans le bas-ventre
  • Saignements intermenstruels

Chez les hommes :

  • Écoulement du pénis
  • Sensation de brûlure en urinant
  • Douleurs ou gonflements des testicules

Chiffres & faits

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Prévalence dans la population générale

Dans le monde, la prévalence de Mycoplasma genitalium chez les adultes sexuellement actifs est généralement comprise entre 1 et 3 %. Cependant, les chiffres varient selon les régions et les méthodes d’analyse.

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Taux plus élevés dans les groupes à risque

Dans les populations où les partenaires sexuels changent fréquemment ou en cas de rapports non protégés, les taux d’infection sont nettement plus élevés. Ici, Mgen est beaucoup plus fréquent que dans la population générale.

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Comparaison avec
d’autres IST

Des études suggèrent que Mycoplasma genitalium pourrait même être plus fréquent que la gonorrhée. La différence essentielle : Mgen est encore bien moins souvent dépisté – ce qui signifie que de nombreuses infections passent inaperçues.

Traitement de Mycoplasma genitalium : Que faire en cas de test positif ?

Le traitement repose généralement sur des antibiotiques tels que l’azithromycine ou la moxifloxacine. Cependant, la résistance étant de plus en plus fréquente, un avis spécialisé est très important.

👉 Important :

  • Pas d’automédication – des antibiotiques inadaptés peuvent aggraver la situation.
  • Les partenaires sexuels doivent absolument être testés et, le cas échéant, traités afin d’éviter toute réinfection.
  • Après le traitement, un test de contrôle est recommandé afin de s’assurer que l’infection est complètement guérie.

Avec un traitement approprié, Mycoplasma genitalium est guérissable.


Quand faut-il se faire tester ?

Un test est important pour détecter les infections à un stade précoce et éviter des séquelles. Il est particulièrement recommandé d’agir dans les situations suivantes :

Remarquer des symptômes

En cas de symptômes comme des brûlures à la miction, des pertes ou des douleurs dans le bas-ventre.

Après un rapport sexuel non protégé

En l’absence de protection, le risque d’infection augmente.

Résultat positif du test chez le partenaire

Si ton partenaire a été testé positif, tu devrais également te faire examiner.

Multiples partenaires sexuels

En cas de partenaires sexuels multiples, des dépistages réguliers sont recommandés pour détecter les infections à un stade précoce.

Prévention : comment te protéger

La meilleure façon de se protéger reste d’éviter l’infection. Avec quelques gestes simples, tu peux réduire considérablement ton risque :

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Sexe plus sûr

Les préservatifs réduisent considérablement le risque.

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Tests réguliers

Particulièrement important en cas de partenaires multiples.

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Informer le ou la partenaire

En cas de résultat positif, le ou la partenaire doit également être testé·e et, le cas échéant, traité·e.

FAQ : Questions fréquentes sur Mycoplasma genitalium

Mycoplasma genitalium est-il guérissable ?

Oui. Avec les bons antibiotiques, l’infection peut être traitée. Il est cependant important d’adapter le traitement aux résistances, car de nombreuses souches ne répondent plus aux médicaments standards. C’est pourquoi la thérapie doit toujours être suivie médicalement et contrôlée par un test de vérification.

Puis-je être infecté plusieurs fois ?

Oui. Une infection passée ne protège pas contre une nouvelle contamination. Cela signifie que tu peux être à nouveau infecté à tout moment après un traitement réussi – en particulier si un partenaire n’a pas été testé ou traité.

En combien de temps les symptômes apparaissent-ils ?

Le délai d’apparition des symptômes varie beaucoup. Certaines personnes ressentent des troubles après quelques jours seulement, chez d’autres cela prend des semaines. Souvent, l’infection passe complètement inaperçue, ce qui augmente le risque de transmission involontaire.

Que se passe-t-il si l’infection n’est pas traitée ?

Les infections non traitées peuvent entraîner des problèmes de santé à long terme. Chez les femmes, le risque d’inflammations pelviennes (PID), d’adhérences des trompes de Fallope et d’infertilité augmente. Les hommes peuvent souffrir d’une urétrite chronique. De plus, une infection non traitée accroît la vulnérabilité à d’autres maladies sexuellement transmissibles comme le VIH.

Dois-je informer mes partenaires sexuels ?

Oui, absolument. Si tu as été testé positif, tes partenaires sexuels doivent également être testés et traités si nécessaire. Sinon, il existe un risque d’« effet ping-pong », où l’infection est transmise à répétition.

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Conclusion :

Mycoplasma genitalium est une IST sous-estimée mais sérieuse. Un diagnostic précoce est essentiel pour éviter des séquelles telles que l’infertilité ou des inflammations chroniques. Des tests réguliers et des pratiques sexuelles protégées sont les meilleures stratégies pour te protéger, toi et ton/ta partenaire.

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